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Intelligence artificielle

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IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le concept est d'élaborer des programmes informatiques capables d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un robot dans un milieu qui lui est inconnu.

Son histoire

C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de « consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été 1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat.


ASIMO de Honda

L'IA forte et faible

Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence artificielle forte et faible.

L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et permettant aussi de modéliser des idées abstraites.

L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en fait il ne comprend rien.